Un journaliste français : Les informations selon lesquelles Hakimi aurait transféré des biens à sa mère sont des FAKE NEWS (fausses nouvelles)

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Le journaliste français Gilles Verdez a souligné qu’il ne serait pas possible pour Hakimi de mettre la propriété au nom de sa mère.
Rabat – Alors que le footballeur marocain Achraf Hakimi est en instance de divorce avec l’actrice tunisienne Hiba Abouk, la rumeur selon laquelle il aurait transféré ses biens à sa mère afin d’éviter d’en perdre la moitié dans un divorce prend d’assaut l’internet.
Le journaliste et reporter sportif français Gilles Verdez s’est élevé contre ces rumeurs, soulignant qu’il s’agissait de “fake news”.
Dans un rapport du média français Le 10 Sport, Verdez a déclaré que les rumeurs “ne sont pas vraies”, ajoutant que s’il est vrai que Hakimi a une fortune de 70 millions d’euros, Abouk a également 3 millions d’euros.
“Mais ce n’est pas vrai qu’il a mis la propriété au nom de sa mère, ce ne serait pas possible”, a déclaré le journaliste. “Pas en Espagne, pas au Maroc, pas en France.
Selon Omar El Adlouni, professeur à l’université française La Sorbonne, ces allégations sont impossibles d’un point de vue juridique, en plus d’être des “fake news”.
Dans un message posté sur LinkedIn, M. El Adlouni a dénoncé ces rumeurs en expliquant qu’en vertu des lois actuelles régissant les mariages en Europe, les conjoints ne peuvent pas transférer leur patrimoine pour échapper au partage des biens en cas de divorce, car cela est considéré comme un acte criminel punissable par la loi.
Selon les lois par défaut régissant les mariages dans la majorité des pays européens, dont la France, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie, où M. Hakimi réside depuis dix ans, tout ce que l’un des époux a acquis pendant le mariage est partagé en cas de divorce, a écrit M. El Adlouni.
Si M. Hakimi et son épouse choisissent de séparer leurs biens pendant leur mariage, la loi leur impose de signer un contrat à cet effet.
Toutefois, sa femme l’aurait su puisqu’ils auraient tous deux signé le contrat devant un notaire, et il n’aurait pas eu besoin de transférer des actifs à sa mère, a expliqué M. El Adlouni.
Notant les implications juridiques d’un transfert de patrimoine, le professeur a expliqué que si Hakimi avait effectivement choisi de transférer ses biens à sa mère avant le divorce, sa femme aurait dû le savoir et il aurait dû payer jusqu’à 45 % d’impôts, ce qui représente une somme importante compte tenu de sa fortune.
S’il décidait d’effectuer le transfert après le dépôt de la demande de divorce, il serait passible de 5 ans de prison et d’une amende de 75 000 euros, a-t-il ajouté.
Suite à ces rumeurs, la mère de Hakimi, Saida Mouh, a déclaré qu’elle n’était pas au courant d’un quelconque transfert des biens de son fils.
“S’il a pris des mesures pour se protéger, je ne suis pas au courant”, a-t-elle déclaré.
Alors que les rumeurs ont commencé à circuler sur les médias sociaux, le média espagnol Marca a rapporté le vendredi 14 avril qu’Abouk exigeait la moitié des biens de Hakimi lorsqu’elle aurait découvert qu’il n’avait rien à son nom.

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