Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) informe que certains agents des forces de l’ordre utilisent les blindés de la Police Nationale d’Haïti pour assurer le passage des gens voulant circuler dans les zones de non-droit en échange d’un frais.

Dans une correspondance daté du 22 Décembre adressée à l’inspecteur général en chef de l’Inspection Générale de la Police Nationale d’Haïti, Mr Fritz Saint-Fort, le RNDDH met ledit responsable en haleine contre les activités malhonnêtes des policiers qui consistent à transporter des civiles dans les blindées pour de l’argent.

D’après le rapport présenté par l’organisation des Droits Humains《Depuis quelques temps, les blindés de l’institution sont utilisés en vue de faire traverser certaines zones jugées dangereuses à des membres de la population, ce, moyennant paiement 》explique t-il.

Toujours selon elle,《le prix du service varie d’un usager à un autre. La Somme demandée par ses policiers est comprise entre de 2500 gourdes pour un simple citoyen jusqu’à 500 dollars US pour un entrepreneur 》écrit le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance.

Par ailleurs, Un camion transportant des légumes doit verser entre 2,500 et 5,000 gourdes, tandis que pour les containers provenant de la République dominicaine, le prix varie entre 700 et 1,000 dollars américains. Pour faire passer des camionnettes en provenance de Malpasse durant les jours de marché, il faut verser une somme qui peut aller jusqu’à 10,000 gourdes, toujours d’après le RNDDH.

Une situation qui à causé la mort du policier,Lincoln Bien-aimé qui tentait de rentrer chez lui accompagné de sa femme le 2 décembre dernier.

Ce business est l’expression de la bassesse de l’Institution Policière Haïtienne chargée de protéger et servir la population. Comment les opérateurs destinés à combattre les gangs armés pourraient réussir si cette situation permet à des policiers de s’enrichir ?